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Le confinement va coûter 10 milliards par mois à l’économie française, admet Bercy

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Le confinement va coûter 10 milliards par mois à l’économie française, admet Bercy

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La décision d’Emmanuel Macron d’imposer un confinement national face à une troisième vague de COVID-19 va coûter à l’économie française plus de 10 milliards d’euros par mois, a admis son propre ministre des Finances.

Et Bruno Le Maire a exhorté Bruxelles à accélérer la mise en œuvre de son propre plan de relance économique, au risque de voir l’UE se faire distancer par les États-Unis et la Chine. Le président français a confirmé mercredi ces nouvelles mesures drastiques, qui prévoient notamment la fermeture des écoles pendant trois semaines, afin d’éviter que les hôpitaux ne soient débordés.

Il a déclaré : « Ces mesures auront un impact sur la croissance économique en 2021. Nous sommes en train de l’évaluer.

« Il y aura une nouvelle évaluation dans les prochains jours ».

Les nouvelles mesures de confinement forceront la fermeture temporaire de 150 000 entreprises pour un coût de 10,58 milliards d’euros par mois, a ajouté M. Le Maire.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a déclaré hier qu’il ne s’attendait pas à ce que les nouvelles restrictions aient un impact sur la prévision de la banque d’une croissance de 5,5 % en 2021, à condition que les restrictions ne durent pas au-delà de début mai.

La France a signalé plus de 50 000 nouvelles infections au COVID-19 jeudi et 308 décès, tandis que le nombre de personnes dans les unités de soins intensifs a bondi à 5 109.

Bruno Le Maire a également réitéré ses appels à l’Union européenne pour qu’elle accélère la mise en œuvre de son plan de relance économique.

Une vague meurtrière

Emmanuel Macron a par ailleurs déclaré : « Aucune région métropolitaine n’a été épargnée et le virus est également plus dangereux qu’à l’automne, ce qui signifie qu’il est non seulement plus contagieux mais aussi plus meurtrier.

« En réalité, les services de soins intensifs doivent maintenant s’occuper de personnes en bonne santé.

« 44 % des patients qui sont aujourd’hui en soins intensifs ont moins de 65 ans. »

La situation a été aggravée par la publication d’un sondage YouGov qui a récemment révélé que l’hésitation à se faire vacciner en France est extrêmement élevée, 61 % des Français interrogés estimant que le vaccin AstraZeneca n’est pas sûr.

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