Les “Zinzins” débloquent 6 milliards d’euros pour la Fintech française
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Les Zinzins ont décidé d’injecter quelques 6 milliards d’euros pour accompagner la croissance des startups de la Fintech.
Bruno Le Maire peut se féliciter d’avoir réussi son coup : le ministre de l’Economie est en effet parvenu à convaincre les Zinzins (les investisseurs institutionnels) à injecter en tout et pour tout non moins de 6 milliards d’euros. Un budget qui sera dévolu à accompagner la croissance des startups de la Fintech française. Une vingtaine d’investisseurs institutionnels dont des assureurs se sont ainsi engagés à débloquer ces fonds pour la période allant jusqu’au 31 décembre 2022.
A l’arrivée, l’enveloppe dépasse même d’un milliard d’euros les promesses du chef de l’Etat qui avait fait savoir que les “z’investisseurs z’institutionnels” engageraient quelques 5 milliards d’euros pour doper l’hyper-croissance des jeunes pousses spécialisées en technologies de services financiers.
La Fintech française promise à un bel avenir ?
C’est le ministre de l’Economie qui a annoncé la bonne nouvelle pour le secteur : “Une vingtaine d’institutions ont signé et mettront 6,154 milliards d’euros sur la table sur les trois ans qui viennent, avec un objectif de 20 milliards à terme, pour le financement des startups technologiques”.
Dans le détail, les Zinzins ont paraphé un “contrat d’engagement, une charte de gouvernance qui place les investisseurs au cœur du dispositif et un cahier des charges” comme l’explique l’économiste spécialiste de la question Philipe Tibi. Ces financements permettront entre autres d’ “encourager la localisation en France des équipes actuellement basées à l’étranger”.
Des tickets de financements supérieurs à 50 millions d’euros seront ainsi octroyés et les startups en hyper-croissance pourront par ailleurs être accompagnées dans leur volonté d’introduction en Bourse.