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Les start-ups françaises continuent d’embaucher en temps de pandémie

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Les start-ups françaises continuent d’embaucher en temps de pandémie

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Malgré un second confinement depuis début novembre, les startups françaises continuent d’embaucher, nouveau signe de l’échec du coronavirus à stopper l’économie numérique.

Les dernières données de France Digitale, un groupe industriel représentant environ 1 800 start-ups, montrent que quelque 140 entreprises embauchent, avec un total de 2 150 postes vacants.

C’est moins que les 300 entreprises qui embauchaient pendant la première période de confinement, entre mars et mai, lorsque l’outil d’affichage des offres d’emploi de France Digitale a été lancé pour la première fois. À ce moment-là, 3 000 postes étaient disponibles sur ce tableau regroupant les différentes offres.

Cela montre qu’il y a encore des emplois à pourvoir dans un secteur technologique français en pleine croissance. Les entreprises en phase de démarrage, ou startups, sont essentielles pour l’économie française : au quatrième trimestre 2019, 94 % des emplois créés dans le cadre de contrats à long terme provenaient de ce type d’entreprise.

Le gouvernement a cherché à renforcer son soutien aux startups, avec une injection de 4 milliards d’euros en mars et plus de 10 000 startups ayant reçu des prêts garantis par l’État tout au long de la pandémie, selon le ministre délégué aux affaires numériques Cédric O.

En mars dernier, c’est BackMarket, halle en ligne pour les produits rénovés, qui avait le plus de postes vacants, avec 74.

Aujourd’hui, Believe, une société de distribution musicale basée à Paris, et Mirakl, une plateforme de marché SaaS (software-as-a-service) en ligne, ont toutes deux 100 emplois répertoriés chacune.

Dans la Fintech et le SaaS

Ce sont les startups de la Fintech qui, en tant que secteur, ont le plus de postes vacants. En dehors de Mangopay, il y a Qonto, une néobanque basée à Paris pour les freelances.

Il y a aussi Shine, autre banque réservée aux freelances, qui a été acquise par la Société Générale en juin pour 100 millions d’euros.

Le SaaS est un autre secteur fort qui continue d’embaucher en France. Parmi eux, Nalia, qui développe un logiciel d’intelligence artificielle visant à prédire quels clients quitteront le service d’abonnement d’une entreprise, et Castor, un service de données automatisé.

Le secteur du SaaS s’est bien comporté dans le monde entier pendant la pandémie, l’indice qui suit les sociétés de logiciels pertinentes surpassant systématiquement le Nasdaq toute l’année.

Bien que la plupart des postes vacants en France se trouvent à Paris, plusieurs entreprises recherchent de nouveaux employés ailleurs dans le pays.

Vizir, qui développe des chatbots, propose des postes à pourvoir à Lyon, Rennes et Lille, par exemple, tandis qu’Il Était Plusieurs Fois, autre marketplace, mais pour les vêtements de seconde main pour enfants, et Octopus Mind, une société de données ouvertes, ont tous deux des postes à pourvoir à Nantes.

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