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General Electric affirme que les usines françaises concernées par une restructuration ne fermeront pas

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General Electric affirme que les usines françaises concernées par une restructuration ne fermeront pas

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Une usine de General Electric (GE) dans l’est de la France, où le groupe américain envisage de licencier des salariés, ne fermera pas. La société étudie d’autres solutions, notamment la construction de pièces aéronautiques, a déclaré le patron français de GE dans une interview accordée au Journal du Dimanche.

 « Je veux être clair, Belfort ne fermera pas »

Les plans annoncés mardi dernier faisant état de plus de 1 000 licenciements potentiels, principalement au sein de l’usine de Belfort, ont amené le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, à déclarer qu’il se battrait pour préserver les emplois sur le site lors du lancement des négociations avec les syndicats.

GE avait déclaré que cette initiative visait à rendre ses opérations plus efficaces en France en réponse à la contraction du marché des centrales électriques. Belfort gère les technologies du gaz, de la vapeur, du nucléaire et de l’hydroélectricité.

« Cela dit, je veux être clair, Belfort ne fermera pas », a déclaré Hugh Bailey, numéro un de GE pour la France. « Il restera le premier site industriel de GE Power en Europe. »

Hugh Bailey a déclaré que l’électricité produite avec du gaz avait encore un avenir, mais que d’autres domaines à développement rapide, tels que les énergies renouvelables et le stockage de l’énergie, pourraient également être essentiels.

Il a déclaré que les entreprises de GE situées dans d’autres pays pourraient être touchées par la restructuration, sans toutefois donner plus de détails.

« Les difficultés de GE en matière d’énergie sont bien connues. S’agissant de ce projet (suppression d’emplois), l’annonce fait partie d’une décision globale, qui est ensuite adaptée au niveau européen, pays par pays », a déclaré M.Bailey au JDD.

Le groupe industriel français Alstom était le plus gros employeur de Belfort jusqu’en 2014, année où il a vendu son entreprise de fabrication de turbines à gaz à GE, qui s’est engagée à créer 1 000 emplois dans le but de bénéficier de l’appui du gouvernement français.

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