Le taux d’usure vient de dépasser un nouveau cap en franchissant désormais la barre des 3,5% depuis le 1er janvier.

Annoncée à maintes reprises, la hausse du taux d’usure est désormais une réalité depuis le 1er janvier. Après avoir été relevé à plus de 3% il y a quelques semaines à peine, il vient à présent de franchir un nouveau cap, en dépassant cette fois la barre des 3,5%.

Il se situe dorénavant à 3,57% pour un crédit immobilier de 20 ans et plus, après avoir été relevé à 3,05% auparavant. Cette franche et nette augmentation est destinée selon la Banque de France et la BCE à protéger les emprunteurs des conditions de prêt jugées souvent abusives.

Le taux d’usure est rappelons-le le taux d’intérêt maximum légal que les établissements bancaires et les établissements de crédits sont autorisés à pratiqués lorsqu’ils octroient un prêt immobilier. Il comprend le taux de crédit, l’éventuelle commission d’un courtier de même que l’assurance emprunteur. Son but est de protéger les emprunteurs en fixant un seuil maximum impossible à dépasser.

Taux d’usure et taux intérêts en hausse constante

Dès la rentrée de septembre 2022, la BCE dirigée par Christine Lagarde avait déjà averti les particuliers et les banques qu’une hausse du taux directeur allait être mis en place, afin de lutter contre l’inflation. Le but étant de diminuer l’argent en circulation. Après plusieurs années de taux d’intérêt à 1% voire moins encore selon les profils des emprunteurs, les taux moyens avaient franchi la barre des 2%. Le taux d’usure est quant à lui calculé par la Banque de France chaque trimestre, en prenant en considération les taux moyens pratiqués par les banques, augmenté d’un tiers.

Reste qu’entre la hausse du taux d’usure et la hausse du taux d’intérêt, de plus en plus de professionnels du marché immobilier s’inquiètent d’un ralentissement marqué de l’activité.