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Pour l’Afer, les placements en fonds en euros n’ont plus d’avenir

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Pour l’Afer, les placements en fonds en euros n’ont plus d’avenir

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Selon l’Afer, prendre davantage de risque en termes de placements financiers est la seule solution envisageable à moyen et long terme.

« Il faut que nous changions de paradigme, pas par la contrainte mais dans le respect de la liberté des épargnants. Il faut faire preuve de pédagogie et expliquer que la sécurité ne rémunère plus, qu’il faut s’ouvrir ». C’est par cette déclaration des plus claires que Gérard Bekerman, le président de l’Afer (Association française d’épargne et de retraite), a plaidé en faveur d’une prise de risque plus importante de la part des épargnants français.

Le fait que les sempiternels placements du type fonds en euros ne rapportent plus autant qu’avant, ils sont pourtant des produits phares en termes d’épargne retraite. Si le capital est garanti à 100%, la rémunération brute annuelle est au ras des pâquerettes. L’enjeu pour les acteurs du secteur est de parvenir à convaincre monsieur et madame tout-le-monde de placer une partie de leurs revenus sur des supports certes plus risqués mais également potentiellement plus rémunérateurs sur le long terme tels que les PEA et PER.

Placements financiers : vers un « grand changement » ?

Plusieurs établissements bancaires ont ainsi d’ores et déjà prévu de durcir les conditions d’entrée dans les placements sécurisés du type fonds en euros pour inciter leurs clients à investir davantage en unités de compte. Mais les représentants de l’Afer estiment qu’un travail d’accompagnement doit être réalisé pour réorienter l’épargne des Français vers des supports permettant de soutenir l’économie réelle en renforçant notamment la fonds propres des PME et ETI.

Pour Gérard Berkerman « Pendant très longtemps, le modèle a été celui de la garantie et de la sécurité mais je crois que nous sommes à la veille d’un grand changement. J’aime bien garder les pieds sur terre, mais j’aime mieux avoir les yeux vers le ciel : nous ne pouvons pas construire l’avenir avec les recettes du passé, même si ces recettes ont été bonnes. Notre devoir est de trouver des solutions. Nous ne pouvons pas dormir sur nos lauriers, sinon nous allons nous appauvrir. Il faut tenir un discours de vérité et de responsabilité ».

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