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Les nouvelles règles de l’assurance-chômage entrent en vigueur

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Les nouvelles règles de l’assurance-chômage entrent en vigueur

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A compter du 1er novembre, de nouvelles règles sur le fonctionnement de l’assurance-chômage entrent en vigueur. Elles sont bien plus sévères qu’auparavant.

Les futurs demandeurs d’emplois de tout niveau de qualification et de salaires vont très certainement grincer des dents. Car les nouvelles règles d’ouverture de droits au chômage et d’indemnisation sont bien plus strictes qu’auparavant. A compter du 1er novembre en effet, il faudra avoir travaillé 910 heures pendant 6 mois contre 610 heures pendant 4 mois auparavant, soit une hausse de 50% du temps nécessaire pour prétendre à une indemnisation. Transposées en nombre de mois nécessaires, ces nouvelles règles supposent ainsi d’avoir validé au moins 6 mois de travail sur les 24 derniers mois, contre 4 mois sur les 28 derniers mois.

L’Unedic a réalisé une simulation sur l’impact de ce nouveau mode de fonctionnement et il en ressort que non moins de 710 000 allocataires seraient directement concernés par l’application de ces mesures qui feront par ailleurs diminuer la durée de leurs droits et ce « car l’affiliation, à partir de laquelle la durée du droit est calculée, est recherchée sur une période plus courte ». 

L’assurance-chômage plus stricte pour les hauts salaires également

L’autre grande nouveauté porte sur les hauts salaires, soit ceux supérieurs à 4 500 euros bruts par mois. Les allocataires âgés de moins de 57 ans qui perçoivent un tel niveau de rémunération verraient leurs indemnités diminuer de 30% à compter du septième mois de chômage. Le gouvernement envisagerait d’appliquer cette règle à tous les autres chômeurs à plus ou moins courte terme. L’un des objectifs de la réforme est de générer des économies de fonctionnement qui pourraient être de l’ordre de 140 millions d’euros à partir de 2021.

Si le Medef approuve cette réforme dans son ensemble, son patron Geoffroy Roux de Bézieux reste tout de même dubitatif sur son efficacité : « Je ne sais pas comment cette réforme va avoir un impact sur les modifications des comportements des employeurs d’un côté et des demandeurs d’emploi de l’autre. »

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