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Crèmes solaires : le ministère de la Santé alerte face aux contrefaçons

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Crèmes solaires : le ministère de la Santé alerte face aux contrefaçons

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crèmes solaires

Avec l’intensification des épisodes de canicule, les autorités sanitaires redoublent de vigilance. Dans un communiqué publié le vendredi 4 juillet 2025, le ministère de la Santé rappelle que la protection de la peau contre les rayons UV n’est pas une option, mais une obligation de santé publique. Le soleil, aussi vital soit-il, peut être dangereux lorsqu’on s’y expose sans précaution. Et face à la recrudescence des produits contrefaits, souvent vendus en ligne ou sur le marché parallèle, le ministère met en garde : toutes les crèmes solaires ne se valent pas.

Une protection solaire aux normes : le premier rempart contre les UV

Le ministère insiste sur l’importance d’utiliser des crèmes solaires certifiées conformes aux normes européennes. Un bon écran solaire doit offrir une protection large spectre, c’est-à-dire efficace à la fois contre les UVA, responsables du vieillissement prématuré de la peau, et les UVB, à l’origine des coups de soleil et des lésions cellulaires pouvant dégénérer en cancer. L’indice de protection recommandé est SPF 50, capable de bloquer jusqu’à 98 % des rayons UVB.

Mais l’efficacité d’un écran solaire ne tient pas uniquement à son facteur de protection. Sa composition joue un rôle déterminant. Le ministère recommande de privilégier les produits contenant des filtres minéraux naturels et sûrs, comme l’oxyde de zinc ou le dioxyde de titane, reconnus pour leur efficacité et leur innocuité.

Attention aux contrefaçons : des risques souvent méconnus

L’alerte est claire : les crèmes solaires contrefaites, souvent vendues à bas prix sur internet ou dans des circuits parallèles, ne garantissent pas une protection efficace. Pire encore, elles peuvent contenir des substances nocives pour la santé. Le ministère met en garde contre la présence de certains ingrédients controversés comme l’oxybenzone, l’octinoxate, les parabènes ou encore l’octocrylène. Ces composants chimiques sont soupçonnés d’être perturbateurs endocriniens et potentiellement allergènes.

Les consommateurs sont ainsi appelés à lire attentivement les étiquettes, à vérifier la date de péremption et à éviter l’usage de produits entamés depuis plus de six mois. En cas de changement de couleur, de texture ou d’odeur, le produit doit être jeté immédiatement.

Bonnes pratiques et réflexes simples à adopter

Une crème solaire, même de qualité, ne protège efficacement que si elle est bien utilisée. Le ministère rappelle qu’elle doit être appliquée généreusement et uniformément sur toutes les zones exposées au soleil, 30 minutes avant l’exposition, puis renouvelée toutes les deux heures, et systématiquement après chaque baignade ou transpiration excessive.

Il est également recommandé de conserver les écrans solaires à l’abri de la chaleur et de la lumière, pour préserver leur stabilité chimique et leur efficacité. Une crème laissée dans une voiture en plein été, par exemple, peut rapidement devenir inefficace voire irritante pour la peau.

Enfin, la protection solaire ne se limite pas aux crèmes. Le ministère rappelle l’importance de compléter cette protection par des gestes simples : porter des vêtements couvrants, un chapeau à larges bords, des lunettes de soleil certifiées UV400, et éviter l’exposition entre 12h et 16h, moment où les rayons UV sont les plus intenses.

Une prévention indispensable face à la hausse des cancers de la peau

Le message des autorités sanitaires s’inscrit dans un contexte préoccupant : le nombre de cas de cancers de la peau continue d’augmenter chaque année, notamment les mélanomes, formes les plus graves. Or, 80 % de ces cancers pourraient être évités grâce à une exposition raisonnée et à une protection adéquate.

Dans une société où le bronzage reste parfois valorisé, ce rappel à l’ordre vise aussi à changer les mentalités. La santé doit primer sur l’esthétique, insistent les professionnels de santé, qui voient chaque été des cas évitables de brûlures graves ou de lésions cutanées.

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