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Guerre en Ukraine : la pression monte sur Total

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Guerre en Ukraine : la pression monte sur Total

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Total-Russie-Ukraine

Tandis que les grands groupes pétroliers se sont retirés du marché russe sur fond de guerre en Ukraine, Total tarde à en faire autant.

Le groupe pétrolier BP de même que le Norvégien Equinor et le Hollandais Shell ont tous fait savoir qu’ils allaient se désengager sous peu de l’intégralité de leurs projets en Russie sur fond de guerre en Ukraine. Pour tous, leur présence et leur activité en Russie étaient devenu tout simplement intenables et en désaccord avec les principes mondiaux du respect des droits humains.

Mais si ces grands groupes pétroliers ont rapidement pris leurs responsabilités, le couac vient pour l’heure du groupe français Total, rebaptisé depuis peu TotalEnergie sous l’impulsion d’un green washing de circonstances. Le groupe français n’a pour l’heure donné aucune indication sur le fait qu’il allait cesser toutes ses activités en lien avec des groupes russes.

Le ministre de l’Economie Bruno le Maire est certain de son côté que le PDG du groupe Patrick Pouyanné a « une conscience aiguë de la gravité de la situation et je pense que nous pourrons prendre des décisions ensemble dans les jours qui viennent ».

Si la pression est mise sur Total, elle l’est également sur Engie. Le groupe gazier est partie prenante dans le gazoduc Nordstream II dont la mise en service a été suspendue par l’Allemagne ces derniers jours. Reste à voir quelle sera la réponse des deux groupes.

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