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Les acteurs du tabac changent de stratégie commerciale

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Les acteurs du tabac changent de stratégie commerciale

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Le secteur du tabac est en pleine mutation dans le monde. Les industriels changent de stratégie et les buralistes se réinventent.

Le secteur du tabac est à la peine entre des chiffres de consommation à la baisse et la concurrence accrue de la cigarette électronique. Les résultats financiers des grands acteurs ne sont plus ceux d’autrefois, sans compter sur les millions de décès provoqués chaque année par les produits qu’ils fabriquent et commercialisent.

C’est dans cette optique que le poids lourd du marché, Philip Morris International (PMI) a entrepris une mutation de son activité avec des opérations d’investissement pour le moins surprenantes. Le groupe a en effet récemment fait l’acquisition de Fertin Pharma et de Vectura, deux entreprises du secteur médical et pharmaceutique. Elles conçoivent et commercialisent des inhalateurs médicaux. Mais Philip Morris International ne se redéploye pas tant sur le secteur médical que sur le secteur du vapotage, de la cigarette électronique. Détenir ces deux entreprises lui permet en effet de pousser ses pions sur le juteux marché de la e-cigarette et de préparer l’avenir.

Pour Jacek Olczak, le DG de Marlboro, marque star de Philip Morris International, « L’acquisition de Fertin Pharma constituera une étape importante dans notre cheminement vers un avenir sans fumée – en renforçant notre portefeuille de produits sans fumée, notamment dans le domaine de l’administration orale moderne, et en accélérant nos progrès dans l’après combustion ». Le groupe Philip Morris International a ainsi clairement fait savoir qu’il souhaitait réaliser 50% de son chiffre d’affaires à partir de produits sans combustion, comme le sont les cigarettes électroniques, et ce dès 2025.

Si les industriels du tabac changent progressivement de stratégie, les buralistes sont également contraints de revoir leur modèle économique. Les ventes de cigarettes dans les bureaux de tabac sont en baisse régulière et le marché de la cigarette électronique ne cesse quant à lui de croître.

C’est pourquoi nombre de buralistes optent pour un changement de leur activité en prônant dorénavant une plus grande diversification. Les 24 000 bureaux de tabac de France deviennent peu à peu des commerces de proximité, des lieux de vie, des cafés, des snacks voire des espaces de restauration. On y trouve également des espaces presse bien plus développés qu’auparavant et certains points de vente n’hésitent plus à jouer la carte de l’artisanat local. La vente de cigarettes semblent même dans certains cas relayée au deuxième plan car elle ne fait plus autant recette qu’auparavant.

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