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Ursula von der Leyen annonce le retour de l’U.E. dans la compétition scientifique mondiale

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Ursula von der Leyen annonce le retour de l’U.E. dans la compétition scientifique mondiale

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L’Europe entend rattraper son retard à l’heure de l’explosion des marchés de l’intelligence artificielle, largement dominés par la Chine et les Etats-Unis. Révélations sur l’enveloppe conséquente qui vient d’être débloquée par la Commission Européenne.

Rebond européen sur la politique restrictive de Trump

Les chercheurs fuient les universités américaines en réaction à la politique anti-woke du président Trump qui a menacé de fermeture plusieurs postes en janvier dernier. Les allégations virulentes de la Maison Blanche nourrissent l’inquiétude des scientifiques qui se sentent visés par un acharnement politique et qui fragiliserait l’avenir de la science et la compétitivité des entreprises en Amérique. Pourtant, les Etats-Unis étaient parvenus à faire croître le budget de la recherche de près de 30% en dix ans. Les experts affirment que les efforts de la décennie passée risqueraient d’être balayés et de ralentir l’expansion du marché de la tech au profit de nouveaux concurrents outre-atlantique.

Les principaux représentants des institutions européennes n’ont pas manqué de réagir face à la polémique. La Présidente de la Commission Européenne a estimé que s’attaquer au rôle de la science était “une énorme erreur d’appréciation” pendant l’événement “Choose Europe for Science” à Paris. Afin de séduire les cellules grises américaines, la Commission Européenne a annoncé une allocation de 500 millions d’euros à la recherche pour les deux prochaines années. L’objectif de ce financement serait d’atteindre un budget de recherche égal à 3% du produit intérieur brut des Etats membres.

Paris et Berlin entendent profiter de ce contexte favorable à l’attractivité européenne pour accueillir les chercheurs dans leurs pôles technologiques. Le président Emmanuel Macron s’était indigné des atteintes aux libertés académiques commises par l’administration Trump. Il a déclaré que “La France et l’Europe ne peuvent pas laisser faire cela. C’est pourquoi il nous faut d’urgence mettre à l’abri ou recréer ces bases de données pour prendre le relais”. Les leaders européens se sont dit prêts à “protéger les réfugiés scientifiques” et à leur offrir tout le nécessaire pour contribuer à la croissance de la recherche européenne.

De futurs gains économiques pour l’Europe

Cette conjoncture a notamment été favorisée par le programme Horizon Europe, principal outil de financement de l’U.E. Ce dernier était parvenu à soutenir la collaboration transfrontalière malgré des temps difficiles pour soutenir la recherche fondamentale et les applications stratégiques dans l’industrie. L’avenir de la recherche en Europe s’annonce donc dynamique, porté par la transition numérique et la durabilité des investissements publics. Les marchés européens anticipent une bonne croissance du secteur de la santé, de l’intelligence artificielle, de l’énergie verte et de la cybersécurité sous cette nouvelle impulsion initiée par la Commission. 

Par ailleurs, l’émergence de pôles scientifiques régionaux et l’intégration accrue des savoir-faire transcontinentaux dans l’économie numérique devraient contribuer à revaloriser les industries digitales. La recherche européenne évolue vers une science plus ouverte et responsable, soucieuse des exigences croissantes de transparence, de reproductibilité et d’impact sociétal. Les défis liés à la souveraineté technologique, aux tensions géopolitiques et au financement privé-public poussent les institutions à repenser les modèles de coopération et de transfert de connaissances. Dans ce contexte, l’Europe pourrait affirmer sa place comme leader mondial d’une recherche scientifique éthique et durable.

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