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Bruno Le Maire salue l’accord entre Credit Suisse et UBS

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Bruno Le Maire salue l’accord entre Credit Suisse et UBS

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Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, se félicite de l’accord entre Credit Suisse et UBS, tout en restant vigilant quant aux réactions des marchés face à cette fusion entre deux géants bancaires européens.

Un « bonne affaire » pour Credit Suisse

Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, a salué lundi l’accord concernant la banque en difficulté Credit Suisse, qui devrait être rachetée par le géant suisse UBS. S’exprimant sur la chaîne BFM TV, Le Maire a déclaré : « Je suis ravi de cet accord. C’est une bonne affaire », ajoutant qu’il resterait attentif aux réactions des marchés face à cette opération impliquant un poids lourd européen.

La résilience du secteur bancaire européen

La Banque centrale européenne (BCE) a affirmé que le système financier européen était « résilient », alors que les actions des banques mondiales et les prix du pétrole chutaient suite à l’annonce du rachat de Credit Suisse par UBS. François Villeroy de Galhau, membre du conseil de gouvernance de la BCE, a indiqué sur France Inter que les banques françaises étaient « très solides » et qu’il n’y avait « pas de problèmes ».

Stabilité du système financier et vigilance

Les institutions européennes, dont la BCE, ont salué les mesures prises par les autorités suisses pour assurer la stabilité financière. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a déclaré que le secteur bancaire de la zone euro était résilient, avec des positions solides en termes de capital et de liquidité. Bruno Le Maire a également souligné la nécessité de rester vigilant quant aux réactions des marchés.

Impact sur les marchés boursiers

L’annonce de l’accord entre UBS et Credit Suisse n’a pas réussi à apaiser les inquiétudes du marché, les actions des banques européennes ayant chuté en début de séance lundi. Les principales bourses européennes se sont néanmoins stabilisées par la suite. Credit Suisse a ouvert en baisse de près de 64% à 0,68 francs suisses par action, bien en dessous du prix d’acquisition. Les actions d’UBS ont également été affectées, enregistrant une baisse de près de 9%.

Distinction entre les banques européennes et américaines

François Villeroy de Galhau, membre du conseil de gouvernance de la BCE et gouverneur de la Banque de France, a cherché à différencier les banques européennes des problèmes rencontrés par Credit Suisse et des difficultés bancaires aux États-Unis. Il a affirmé que la volatilité bancaire aux États-Unis ne concernait pas les banques françaises et européennes, ajoutant que les banques françaises étaient « très solides » et qu’il n’y avait « pas de problèmes ».

Soutien des autorités américaines

Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine, et Janet Yellen, secrétaire au Trésor des États-Unis, ont également salué les annonces des autorités suisses visant à soutenir la stabilité financière. Dans une déclaration conjointe, ils ont déclaré : « Nous accueillons favorablement les annonces des autorités suisses aujourd’hui pour soutenir la stabilité financière. »

 

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