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Grâce à l’impression 3D, L’Oréal utilisera des reproductions de tissus humains pour ses tests de produits

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Grâce à l’impression 3D, L’Oréal utilisera des reproductions de tissus humains pour ses tests de produits

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L’Oréal vient de conclure un accord avec une start-up afin de produire de la peau imprimée en 3D destinée à tester et évaluer ses produits dans des conditions de sécurité optimales.

 

L’Oréal USA et Organovo ont conjointement annoncé via un communiqué avoir signé un partenariat en date du 5 mai. Cet accord aura pour but de produire en masse de la peau humaine grâce aux imprimantes 3D. Le géant français des cosmétiques pourra ainsi tester ses nouveaux produits. Keith Murphy, président de la start-up, se félicite de cette grande étape dans le développement de la bio-impression, « une nouvelle percée dans la modélisation de la peau », selon lui.

Le besoin d’échantillon de peau serait de plus en plus croissant, L’Oréal a donc décidé de mettre la barre encore plus en accélérant le recours à cette technique et en automatisant le processus de production pour les cinq futures années. Pour l’instant, aucune souche de cette levure n’a été capable de produire un tel résultat, mais il se pourrait bien que dans deux ans ce ne soit plus le cas.

Guive Balooch, vice-président de l’incubateur technologique de L’Oréal, explique que la start-up Organovo fait office de candidat idéal grâce à sa technologie de bio-impression 3D, un secteur qui complète parfaitement le travail du poids lourd français dans la recherche sur la reconstitution de tissu humain effectués depuis près de trois décennies. Organovo, qui devra fournir le matériel, dispose de méthode dernier-cri pour jauger la sécurité et la performance des produits cosmétiques, mais surtout pour le vice-président, la start-up apporte « tout le potentiel nécessaire dans un domaine de recherche et de technologie sans bornes ».

Avant toute commercialisation de ses produits de beauté, L’Oréal doit procéder à toute une série de tests, notamment au sujet des molécules présentes dans ceux-ci et depuis 2013, la marque a abandonné le recours aux animaux, dans un souci éthique.

Elle s’est lancée depuis dans la reproduction de tissus humains à partir de fragments récupérés après des interventions de chirurgie esthétique dans son centre EpiSkin de Lyon. Ainsi, plus de 100 000 échantillons de peau ont été reconstruits chaque année. Un nombre qui reste encore insuffisant cependant, et Organovo viendra compléter cette activité de l’autre côté de l’Atlantique.

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