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Covid : les experts prévoient un pic d’hospitalisations en mars

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Covid : les experts prévoient un pic d’hospitalisations en mars

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Les scientifiques d’un important organisme de recherche médicale français prévoient que d’ici début mars, le variant britannique du coronavirus sera le plus répandu en France et pourrait provoquer une nouvelle hausse des taux d’infection et d’hospitalisation.

Les experts de l’Inserm affirment que la transmission du virus original ralentit, mais qu’une souche plus contagieuse du virus détectée pour la première fois au Royaume-Uni se propage désormais plus rapidement.

Toutefois, les vacances scolaires, les mesures d’éloignement social et les systèmes de couvre-feu et de dépistage pourraient contribuer à retarder l’augmentation du nombre de cas, selon Vittoria Colizza de l’Inserm.

L’explosion attendue de nouveaux cas au début de l’année ne s’est pas encore concrétisée, mais les autorités françaises restent prudentes, un mois après l’instauration d’un couvre-feu national à 18 heures et quelques semaines après que le président Macron a exclu un nouveau confinement.

25 000 hospitalisations par semaine

Mais la diffusion des nouvelles variantes pourrait entraîner un pic des hospitalisations, l’Inserm prévoyant jusqu’à 25 000 nouvelles admissions par semaine d’ici la fin mars – des chiffres jamais vus depuis le pic de la deuxième vague.

Il y a actuellement 26 185 patients atteints de Covidose en France, dont 3 358 sont traités en réanimation.

Les chiffres hebdomadaires publiés mardi montrent une moyenne de 18 000 nouveaux cas par jour au cours de la dernière semaine, légèrement inférieure à la moyenne de 20 000 affichée le 2 février pour la semaine précédente.

Il faut davantage de séquençage génétique

Dans la ville de Dunkerque, au nord du pays, les hôpitaux sont particulièrement sollicités en raison de la prévalence des cas de la variante britannique. Une campagne de dépistage est en cours et des vaccins supplémentaires ont été envoyés dans la région.

Il est également urgent d’augmenter le séquençage génétique afin de mieux identifier et cartographier les nouvelles souches, selon le généticien Philippe Froguel de l’université de Lille. La France est tout aussi capable que le Royaume-Uni ou les États-Unis de procéder à de tels séquençages, a-t-il déclaré à l’AFP.

Un peu plus de 3,1 millions de personnes en France ont jusqu’à présent reçu au moins une dose de vaccin, dont 815 000 ont maintenant reçu les deux doses.

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